Le musée de l’Autoworld, situé aux cotés du Cinquantenaire, est le théâtre de l’histoire automobile belge et internationale, et ce depuis le 29 septembre 1986. Il comporte une exposition permanente et une exposition temporaire changeant aux fils des mois, suivant l’attrait des visiteurs.

Vendredi 29 Novembre 12h30, le soleil tape contre les immenses vitres du palais du Cinquantenaire offrant son éclat aux prestigieuses carrosseries colorées apportant chacune leur pierre à l’édifice de cette exposition temporaire portant sur le design automobile, les yeux admirateurs sont fréquents dans les hautes allées, si bien pour les bolides que pour le bâtiment en lui même et face à ces merveilles, souvent, les langues se délient.

Une mixité motorisée

A l’intérieur d’Autoworld, on entend du français, de l’anglais ou encore de l’allemand, une mixité qui se retrouve également dans les objets exposés, en effet en ce jour il était possible de retrouver une exposition temporaire mettant en avant des artistes belges tels que Philippe Geluck ou encore une série de modèles de sport vintages européens datant du début du 20ième siècle tel que la mythique Lamborghini Miura, icone et pionnière des « supercars » véritable star de l’exposition.

Les expressions transmises par les regards à l’inverse des mots sont universelles, ainsi la fascination, le désir ou encore la convoitise semblent partagés par les nombreux spectateurs peu importe l’âge la nationalité ou le genre prouvant que l’automobile au delà d’être un moyen de transport (parfois jugé trop polluant) est un sujet fédérateur au centre de la société.

Les activités sont variées, un atelier de dessin est accessible aux plus jeunes et une salle regroupant de nombreux artefacts de la bande dessinée « Michel Vaillant » est à l’étage pour les moins jeunes désirant transmettre la passion aux néophytes.

Un lieu « turbochargé » en histoire

Lorsque l’on rentre dans l’Autoworld, on ne peut s’empêcher de contempler sa grandeur et sa superbe, le bâtiment est aussi bien chargé historiquement dans son contenu que dans son contenant. l’ambiance est plus que paisible, le bruit y est presque absent, étonnant pour l’écrin du moteur ronronnant et des pétarades.

Se perdre dans les recoins sombres du musée donne l’impression d’être un archiviste et est la meilleure des façons pour se retrouver devant des pièces historiques belges tels que le plantureux cabriolet Lincoln Continental utilisé par la Cour Royale de 1965 à 1980 ou encore la « Jamais Contente » premier véhicule automobile à atteindre la vitesse symbolique de 100 km/h.

L’Autoworld est un véritable arrêt sur image d’une thématique qui n’a jamais cessé de bouger et d’évoluer, une ode à la passion automobile qui ne demande qu’à être partagé et célébré.

Par Julien Petit – Section Communication